Le PSG a retrouvé une défense face à Rennes
FOOT•Les Parisiens ont fait match nul 0-0 face au Stade Rennais...Pierre Koetschet au Parc des Princes
"Ce match-là, l'année dernière, on l'aurait peut-être perdu!" Dans les sous-sols du Parc des Princes, Christophe Jallet et Guillaume Hoarau ont tous les deux décidé de voir le verre à moitié plein après un triste nul face à Rennes (0-0). "C'était un match costaud sur le plan athlétique, mais assez pauvre sur le plan technique", résume, laconique, Frédéric Antonetti, l'entraîneur breton, qui aurait pu pourtant décrocher la première place en cas de victoire.
>> Revivez le match en live comme-à-la-maison en cliquant ici
Une seule occasion, et un penalty non sifflé pour une main rennaise dans la surface qui fait beaucoup râler Antoine Kombouaré après le match, mais pour l'entraîneur parisien, l'essentiel est ailleurs: "On a été très solide sur le plan défensif. Rennes n'a jamais été dangereux." A vrai dire, le PSG et son jeu très stéréotypé non plus. "Paris, même si on leur laisse l'initiative, ils jouent direct sur la tête de Guillaume Hoarau", décrypte Frédéric Antonetti. "Ils ne nous ont pas posé de problèmes. Ce que je regrette, c'est qu'on ne leur en ait pas posé non plus."
>> Tous les résultats, ce qu'il faut retenir de la 6e journée, c'est par ici
Le PSG finit donc sa semaine chargée (Arles-Avignon, Séville et donc Rennes) sans prendre de but. Une bouffée d'oxygène pour équipe qui avait pris l'eau à Sochaux et Tel Aviv. "Sylvain Armand est passé dans l'axe et Siaka Tiéné est arrivé (au poste d'arrière gauche), mais il ne faut pas résumer cela à deux joueurs, explique Guillaume Hoarau. On s'est dit les choses et on fait tous les efforts." Au détriment, selon Christophe Jallet, des intentions offensives des Parisiens. Avec un seul point dans la besace, le PSG s'installe confortablement dans le ventre mou du classement (9e, avec 5 point de retard sur Saint-Etienne). Pas de quoi inquiéter pour autant Guillaume Hoarau: "Nous restons humble et avançons petit à petit." Sur le terrain comme devant les micros, le PSG fait profil bas, mais ne perd pas.