C'est ce dimanche que les membres de l'UMP sont appelés à choisir leur président. Au sein de la fédération azuréenne, troisième de France en nombre d'adhérents (12 000), cette élection « laissera des traces », prédit Florence Haegel, directrice de recherche à Sciences-Po et auteur de l'ouvrage Les Droites en fusion*.

Les ténors de l'UMP azuréenne sont très engagés dans cette élection. Quelles conséquences aura ce scrutin dans les Alpes-Maritimes ?
Ce genre d'élection cristallise des oppositions et des rivalités vraiment personnelles, les expose sur la place publique. Des réseaux se soudent autour des ténors. Dans une fédération aussi importante que celle des Alpes-Maritimes, ça laissera des traces, forcément.
La fédération azuréenne peut-elle faire basculer l'élection ?
C'est sans doute l'un des départements où le taux de participation sera très important : le vote des membres azuréens de l'UMP va du coup peser très lourd dans l'issue du scrutin.
Ce scrutin interne risque-t-il d'avoir un impact sur les élections municipales de 2014 ?
Non, cela va tendre le jeu politique, aviver les tensions, mais les élections locales ne se jouent pas dans les appareils politiques mais sur l'implantation des colistiers.